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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/76

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Elle n’avait aucune idée de la mer. Quand elle vit ce spectacle imposant, et le frêle bateau marchand qui allait se lancer sur cette étendue d’eau sans fin, elle se rappela les naufrages qu’elle avait entendu raconter, et la peur la prit ; mais la crainte qu’on ne se moque d’elle, et plus encore le motif de son voyage, lui font surmonter sa frayeur : elle s’embarque. Le vent est bon, à ce que dit le capitaine : c’est-à-dire qu’il souffle bien fort, et qu’il imprime un tel mouvement au bateau marchand, que tous les passagers éprouvent le mal de