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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/84

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be, dit-elle, chez la comtesse de R… ; tu lui diras que je l’ai faite moi-même pour être mise en loterie. Je connais madame de R… : quand elle saura que le produit de cette loterie est destiné à mes orphelines, elle mettra bien du zèle à placer une grande quantité de billets. Je n’ai plus d’autres moyens de les secourir, ajouta-t-elle en essuyant ses yeux ; mais grâce à toi il réussira, j’en suis sûre. Puis elle embrassa Mariette comme elle eût embrassé sa sœur, car en ce moment la bonne action de l’une et celle de l’autre les plaçaient au même rang devant Dieu.