CHAPITRE III
MORT DES MALADIES INFECTIEUSES
Les pages précédentes ont convaincu le lecteur des difficultés que nous éprouvons à nous représenter comment sont nées les maladies infectieuses. Si séduisantes que nous apparaissent les conceptions auxquelles il est logique de se rattacher, il faut bien convenir de leur fragilité et de leur caractère provisoire. Si nos connaissances des faits passés offrent une telle précarité, combien moins solides encore doivent être celles que nous projetons sur l’avenir.
Nous avons vu que certaines maladies infectieuses sont aussi vieilles que l’histoire et que, si nous étions incapables de savoir quand la plupart ont commencé, il était permis d’admettre que certaines n’étaient apparues que dans des temps relativement récents.
Ces maladies existeront-elles toujours ? S’il en