Aller au contenu

Page:Nicolle - Naissance, vie et mort des maladies infectieuses, 1930.djvu/56

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

maladie sont plusieurs : bacille typhoïde, bacilles paratyphoïdes A, B, C.

D’autre part, le bacille d’Eberth peut produire des suppurations de la vésicule biliaire, des os qui, tantôt viennent à la suite d’une fièvre typhoïde nette, tantôt semblent se montrer primitivement.

RETOUR À LA SPÉCIFICITÉ

Il ne faudrait pas exagérer l’importance des faits que nous venons d’exposer. Sans être absolue, la spécificité reste le caractère le plus important peut-être des maladies infectieuses. Et d’ailleurs, si la règle, posée par Pasteur, semble trop stricte à qui considère les microbes, elle reste rigoureuse si l’on considère leurs poisons.

Ce sont des substances mal définies que les poisons microbiens, et il en existe de multiples dont les modes d’action sont très différents. Le microbe de la diphtérie, celui du tétanos en produisent d’une activité extrême. Roux a pu isoler le premier de ces poisons par la filtration des cultures du bacille diphtérique et il a reconnu par les inoculations que tous les symptômes de la maladie