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Page:Noa noa - 1901.djvu/205

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NOA NOA

Ô passant ! garde-toi de marcher sur la terre
où s’épancha le vin rouge et noir des mystères, —
Tu sentirais dans tes talons la dent d’un Dieu.

Car, tandis qu’en nos cœurs le culte pur s’altère,
Un Temple indestructible habite les hauts lieux,
Et les Dieux éternels y rêvent, solitaires.