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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/142

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Dans l’insaisissable flamme
De tes yeux au reflet vert
Longtemps j’ai cherché ton âme :
Et je n’ai rien découvert.

Sur le livre de ta vie
Que tu m’ouvris l’an passé
J’ai cherché mon nom, ma mie :
Le nom était effacé.

Soit donc ! Puisque je te lasse
Qu’un autre occupe ton cœur !
Va ! j’abandonne la place
Sans regrets à mon vainqueur

À lui toute ta personne !
À lui tes beaux bras nerveux !
Et le rayon qui frissonne
Dans l’ambre de tes cheveux !

À lui ton regard d’aurore,
Ton pied nu, tes flancs rosés,