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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/160

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Parisienne au teint rose,
Aux mains blanches, aux grands yeux,

Coquette et toute mignonne
Dans son coupé brun, passant
Par quelque beau soir d’automne
Au grand trot de son pur-sang…

Qu’elle vienne ! qu’elle vienne !
Pourvu qu’en son cœur naïf
N’ait jamais germé la graine
Du doute, poison hâtif !

Pourvu qu’en donnant son être
Quelque chose bas, bien bas,
Ne lui dise pas : « Peut-être
Un jour tu le reprendras ! »

Pourvu qu’on n’ait pas la rage
De sentir qu’on n’est plus seul