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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/163

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Le hamac voltige
Effleurant la tige

Des fleurs,

Où, perle irisée,
Brille la rosée

En pleurs.


Sur ta tête brune
Un rayon de lune

Changeant,

Voltige et scintille
Comme une mantille

D’argent.


Sur ta bouche rose,
Le zéphyr se pose

Joueur,

Et dans ton sourire
Voici que respire

Ton cœur.