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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/250

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N’ont pu se rejoindre ici-bas,
Puisse vous unir le trépas !
Puisse une brise passagère
Prenant sur le tertre fleuri
Où repose l'être chéri
Quelque graine tombée à terre,
L’emporter, d’une aile légère,
Jusqu’à la tombe où vous dormez…
Et là, sous des cieux embaumés,
De cette graine voyageuse
Puisses-tu germer et grandir
Éternellement vigoureuse,
Fleur bien-aimée et précieuse.
Fleur de l’immortel souvenir !