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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/50

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Et sur chaque borne de pierre
S’épanouissent des bouquets.

On voit de savantes allées
Faites de roses enfilées,
Zigzaguer près des reposoirs,
Où s’entremêlent, par étages,
Des fleurs en papier, des images,
Des chandeliers et des miroirs.

Les commères endimanchées
Traînant par la main leurs nichées
Vont, pressant le pas, ouvrant l’œil ;
Les gars tirent des fusillades,
Et les vieux paysans malades
Viennent regarder sur le seuil.

Entre l’église et la mairie
Se dresse une voûte fleurie
Qu’ornent des rubans en couleur ;
Les gamins sortent de l’école,