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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/81

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Les malins vous diront : « C’est le hasard ! » Mais moi,
Sans vouloir expliquer ce singulier mystère,
Je pense que parfois il descend sur la terre
Quelque chose de Dieu qu’on ne peut définir,
Qui nous fait brusquement entrevoir l’avenir.

Enfants, souvenez-vous de cette sombre histoire
Qui vibre étrangement au fond de ma mémoire,
Et des pressentiments, ces conseillers muets,
Doutez, si vous voulez : — mais ne riez jamais !