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Page:Normand - Aiol.djvu/46

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xxxviij
aiol

Geraume et ses fils. Le rapprochement vers par vers a été fait par M. Bormans (p. 54).

Frag. B, divisé en deux parties[1] :

a — comprend 145 vers néerlandais et correspond aux v. 8994-9087 du texte français, soit 94 vers. Il y est traité : 1° de la bataille entre Gwineot (Guinehot), messager de Makaire (Makaris), et le Lombard Hellewijn (Hervieu), messager du roi de France (v. 1-31) ; 2° de la bataille entre les Français et les Bourguignons sous les murs de Lausanne et de la blessure qu’Élie fait à Makaire (v. 32-107) ; 3° de la captivité d’Aiol et de Mirabel dans la prison de Lausanne, où naissent les deux fils d’Aiol (v. 108-145).

b — comprend 73 vers néerlandais et correspond aux v. 9174-9231 du texte français, soit 58 vers. Il y est traité : 1° de l’intercession de plusieurs dames auprès de Makaire en faveur de Mirabel (v. 146-170) ; 2° du rapt des enfants d’Aiol par Makaire, qui les jette dans le Rhône (v. 171-180) ; 3° du sauvetage de ces enfants par Tieri qui les emporte chez lui et les montre à sa femme (v. 181-218).

À ce dernier fragment, M. Bormans ajoute quelques bouts de phrases coupées, quelques mots déchiffrés sur des lambeaux de parchemin qui ne permettent pas de reconstituer un sens[2] ; parmi ces bribes de phrases, nous en remarquons deux où il est question du roi Grasien et

  1. Ce fragment est donné par M. Bormans, p. 93 ss.
  2. Nous sommes informés que M. Bormans a depuis peu découvert de nouveaux fragments d’Aiol, ayant rapport cette fois à la première partie du poëme, au passage d’Aiol à Orléans, au milieu des quolibets de la populace. Ces fragments, au nombre de 30 environ, n’ont pas encore été publiés.