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Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/15

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Et, quand le couchant te grise
De flots d’ocre et de carmin,
Tu sembles, coquette exquise,
Leur murmurer : « À demain ! »

Mais en vain ta voix supplie,
En vain tu fais les yeux doux :
Alors même qu’on l’oublie,
Paris vit toujours en nous.

La grand’ville nous appelle :
Trop faibles pour résister,
Ô mer, compagne fidèle,
Nous t’allons bientôt quitter !

Nous allons quitter tes plages,
Tes grèves de sable uni,
Tes grands ciels, où les nuages
S’entassent à l’infini ;