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Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/159

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Puisqu’il est absent aujourd’hui,
Malgré la crainte qui m’assiège,
Je vais pour lui, — moins bien que lui ! —
Chanter le cher et Vieux collège !

Savez-vous qu’il est vraiment beau,
Mes amis, le Rollin nouveau
Ceint de sa coquette muraille,
Et semble du dernier galant,
Ainsi qu’un gommeux, étalant
Son plastron de pierre de taille ?
Oui, certes, il a de grands airs,
Sous le ciel pur ou sous la neige,
Et nous avons droit d’être fiers
De notre cher et Vieux collège !

Mais parfois nous pensons aussi,
Nous qui pour la plupart, ici,
Connaissons le « Cap de Trentaine »,
Nous pensons souvent, n’est-ce pas,