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Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/210

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LA FEMME.

Et quel trésor ?

LE MARI.

Et quel trésor ?C’est vous, ma femme !
Car je vous sais prude en tout point,
Sage, fidèle, et n’ayant point
Le vouloir de méchants tours faire.

LA FEMME.

Vraiment, je n’aurais point affaire
À qui ne saurait, en effet,
Si c’est mal ou bien que j’ai fait.
Mais vous, vous le savez, je gage ?

LE MARI.

Moi ! je connaîtrais au visage,
— Sans jamais me tromper en rien, —
Quand une femme fait le bien,