Maréchal, et gravés au Jardin des plantes, etc., par le citoyen Miger, etc., avec une note descriptive de chaque animal, par un naturaliste, Paris, an 9.
Dans le Rapport que firent à l’Institut, le 16 Vendémiaire an 9 (Sept. 1800), MM. Lamarck et Lacépède, sur la première livraison de cet ouvrage, on voit que c’était proprement une entreprise du graveur Miger, qui avait pour but de faire connaître au public, par d’excellentes gravures, les peintures sur vélin de Maréchal. Le bonheur voulut que M. Cuvier seconda cette entreprise en se chargeant du texte de cet ouvrage, qui en devint naturellement, malgré la perfection des dessins et des gravures, la partie la plus intéressante.
« Le citoyen Miger, disent à la fin de leur Rapport MM. les Commissaires, a tû le nom du naturaliste qui a bien voulu se charger du texte ; mais le sceau d’un maître est à chaque article. »
MM. de Lacépède et Geoffroy Saint-Hilaire se joignirent plus tard à M. Cuvier pour cette publication.
M. Miger en a donné une édition en 2 vol. in-12, qui a été augmentée en 1817 de plusieurs articles nouveaux ; ils sont, en tout, au nombre de cinquante-huit, dont quatre de M. de Lacépède, cinq de M. Geoffroy Saint-Hilaire et quarante environ de M. G. Cuvier.
C’était pour lui un travail de récréation, qui le délassait d’œuvres plus longues.
L’Histoire naturelle des mammifères de M. F. Cuvier, dont il a paru près de soixante-dix livraisons in-fol., est pour ainsi dire, une suite de l’ouvrage en question.
C’est proprement le prospectus de la grande entreprise des recherches sur les ossemens fossiles.