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Page:Notice historique sur les ouvrages et la vie de Cuvier.djvu/39

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certain genre bien connu, dont l’histoire ne laisse rien à désirer.

Ces monographies réunissent à la fois les meilleures descriptions systématiques, et la critique la plus judicieuse et la plus savante pour la distinction des espèces vivantes et leur classification d’après la méthode naturelle.

Elles sont encore physiologiques, c’est-à-dire, qu’elles servent très-bien à l’explication des fonctions auxquelles participent toutes les parties du squelette. On peut affirmer qu’elles ont fait faire de grands progrès à l’anatomie et à la physiologie comparées. Celles en particulier des dents de l’éléphant, donnent sur la composition de ces dents et leur accroissement des détails physiologiques nouveaux, applicables au développement des dents en général.

Enfin, elles renferment des vues philosophiques sur la composition de la tête des différentes classes des animaux vertébrés et la détermination comparée de leurs os, dans lesquelles les travaux de Spix, de Bojanus, de MM. Meckel, Ocken et Geoffroy Saint-Hilaire sont rapportés avec fidélité et appréciés avec cette supériorité de jugement que M. Cuvier mettait dans tous ses écrits.

C’est d’un point de départ aussi bien arrêté, d’une base aussi solide, aussi bien établie, qu’il est parti pour déterminer les espèces perdues.

La dernière édition que nous analysons, dont nous cherchons à vous donner une idée générale, bien incomplète sans doute, comprend entre autres la restauration, je devrais dire la résurrection de cent vingt espèces de mammifères, que la Providence a montrées au