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Page:Nougaret - Lucette, ou les Progrès du libertinage, 1765-1766.djvu/109

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du Libertinage.

CHAPITRE XIV.

&c. &c. &c. &c. &c. &c. &c. &c.


Je crois avoir déja dit que Mondor, quoique Financier, n’étoit pas inſenſible : il convoitoit Lucette. Sa lourde maſſe étoit enflammée. Le feu de l’amour avoit pénétré la chair & la graiſſe qui l’accabloit ; il étoit parvenu juſqu’à ſon cœur. Un auſſi joli tendron lui promettoit des plaiſirs infinis. « Morbleu, lui dit-il un jour tendrement à ſa maniere, je vous aime mieux que tous les héros du monde. Ne faites pas la ſotte, acceptez cette bourſe, & accordez-moi la pleine jouiſſance de votre perſonne ». Lucette ne répondit rien : elle avoit réſolu d’être ſévere ;