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Page:Nougaret - Lucette, ou les Progrès du libertinage, 1765-1766.djvu/325

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du Libertinage.

répréhenſible ; il les conduiſit humblement juſqu’à la derniere marche de ſon eſcalier.

Il ne reſtoit plus que notre héroïne. Le demi-Magiſtrat n’oſoit lui parler : il craignoit qu’elle ne fût, pour le moins, une Marquiſe déguiſée. Mais ſon embarras, ſes larmes, ſes ſanglots la décelèrent ; il connut qu’il ſe trompoit. Enhardi par ſa découverte, Monſieur le Commiſſaire ſe remit dans ſon fauteuil, & interrogea Lucette. « Oui-dà, lui dit-il, vous vous établiſſez dans mon quartier ; vous êtes d’un état où l’on gagne ce que l’on veut ; & je n’entends pas parler de vous ! Vous ignorez, ſans doute, les uſages. Eh ! bien, ma bonne, il faut vous les appren-