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Page:Nougaret - Lucette, ou les Progrès du libertinage, 1765-1766.djvu/42

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Les progrès

volet ; il eſt chéri dans tous les cercles ; ſes diſcours ne cauſent point de vapeurs ; il parle galanterie, a toujours le mot pour rire : il pourroit dans le beſoin réciter Grécourt & La Fontaine ; il eſt amateur de muſique, préfere les Italiens aux Comédiens François : auſſi Dieu ſçait comme on admire ſon génie ! Heureux qui peut entendre un inſtant Monſieur l’Abbé ! Partagé de pluſieurs bénéfices, il s’en ſervoit pour ſes plaiſirs & pour le bien de ſes amies. Comme le reſte de la compagnie de Mondor ne conſiſte qu’en perſonnages ſubalternes, je ne juge point à propos de les dépeindre au Lecteur.

Cette grave ſociété fut à peine deſcendue au château, qu’on ſe trouva briſé, excédé. Notez bien qu’ils n’a-