Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/626

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Dans un tableau d sante, thed SYsteme est celle d'Augusle Comte, qui sert et la politique, ene toutes lesst-a-dire l'esthétique. ane tension suffisante pour que, la scie commet eur. SCIE SCIÈNE 599 ENCYCL. Techn. Le mouvement des scies est de deux | des causes contingentes. Science de vision, Science de spèces, soit la rotation (scies circulaires), soit le va-et- ient continu (scies alternatives). Les scies alternatives ont les plus simples et les plus anciennes. On s'en sert our débiter les bois, les pierres, l'ivoire, le fer, les s, etc. La partie principale de l'outil est une lame d'acier ont le bord tranchant est muni de dents. Chaque bout de ette lame tient, le plus souvent, à un montant qui lui st à peu près perpendiculaire. Parfois aussi, la lame est. bre et munie seulement d'une poignée à chaque extré- aité, On imprime un mouvement de va-et-vient à ces atils dans le même plan vertical ou horizontal pour les aire fonctionner. Les dents sont d'autant plus fines et lus serrées que les matières à débiter sont plus dures. Les scies mècaniques sont dues à l'ingénieur Brunel. On es distingue en scies circulaires et scies à ruban. Les pre- niéres, constituées par un disque dont le pourtour est muni le dents, sont calées solidement sur un arbre horizontal ou rertical. Les bois à débiter s'avancent contre elles, soit Automatiquement, soit poussés avec la main, à la hauteur le l'axe. Les scies à ruban sont formées d'un ruban d'acier tans tin, ayant sur l'un de ses côtés une denture continue. De ruban s'enroule autour de deux poulies qui lui donnent pure perception intellectuelle, par laquelle Dieu sait, non pour avoir appris, mais parce que la vérité lui est pré- sente, qu'il la voit. u Science de simple intelligence, Fa- culté que Dieu a de se connaltre lui-méme. PROV. : Expérience passe science, Les connaissances pratiques acquises par l'asage sout plus sares que celles qui sont de púre théorie. - SYN. Erudition. - ENCYCL. Philos. La science est une des formes de la connaissance, fruit du raisonnement et de l'observation, qui se distingue de la connaissance valgaire. Les philosophes grecs furent les premiers à réfléchir sur cette distinction, et cet examen les conduisit à des formules remarquables. telles que celle-ci, attribuée par Platon a Socrate : IL n'y a de science que du général, et cette autro d'Aristote : It n'y a pas de science des choses qui passent. Quels sont les caractères do la science ? Quelle est sa fonction? Comment peut-on classer les diverses sciences? 1 Caractères de la seience. La science se distingue d'abord de la connaissance vulgaire en ce qu'elle cherche à mettre de l'ordre dans les choses en les classant. Les premiers philosophes d'Ionie, qu'Aristote appelle les an- ciens physiciens, se proposaient de classer fes divers élé- ments de l'univers, tels que l'eau, l'air, la terre, le feu. La géométrie n'a probablement consisté, au début, qu'a ran- ger en espèces les diverses figures concevables. Toutes les sciences semblent bien avoir commencé par n'étre que des classitications et des descriptions; mais ce n'est la, pour elles, qu'une phase dépasser. Toutes tendent erNoire qu elles cherchent a verte des lois qui les régissent, de telle sorte que, pour comprendre ce qu'est la science, il faut d'abord préciser ce que l'on entend par loi de la nature. L'idée de loi naturelle est l'idée directrice de la science moderne. Sans doute, elle est fort ancienne, en ce sens que, dès l'antiquité, des savants comme Archiméde ont trouvé des lois analogues à celles que formulent nos plhy- siciens. Cependant, elle n'est devenue que de nos jours l'idéo fondamentale de la science. Les hommes ont, en etfet, commencé par expliquer les faits à l'aide de causes analogues à des volontés. C'est ainsi que les physiciens du moyen åge enseignaient que la nature a horreur du vide, qui est sa descruction. Mais, avec les savants de la Re- paissance, les Képler. les Coperication a cédé la place Descartes surtout, ce mode à l'explication par des lois naturelles. Cette idée de loi peut se définir avec d'autant plus de précision qu'on prend des exemples dans les sciences les plus avancées. Or, il est facile de voir qu'une loi de phy- sique, par exemple, quand elle est bien déterminée, est un rapport nécessaire entre deur faits, tel que pour une certaine quantité de l'un une certaine quantité de l'autre est donnée. Ainsi, la loi de la chute des corps est un rapport nécessaire tel que, pour un certain temps de chute, on a une certaine quantité d'espace parcouru. Toutes les sciences ne peuvent pas assurément déter- miner aussi pendent évidemment des sciences abstraites et sont moins avancées: la géologie, par exemple, dépend de la plysique et de la chimie. Or, les scieuces abstraites, d'après A. Comte, peuvent être distribuées en six groupes et rangées dans l'ordre suivant : mathématiques, astronomie, physique, chimie, bio- logie, sociologie ou physique eciale. Le principe de cette classiication est remarquable l'objet de chaque science est, en effet, régi par des lois propres. Ainsi, les phénomenes biologiques obeissent a des lois spécitiquement biologiques. Mais il est aussi régi par des lois qui établissent les sciences précédentes. Ainsi, le phénoméne biologique de la respiration s que par des lois chimiques, La classification de Comto range done les seiences dans leur ordre de dépendance, tout en respectant leur irréductibilité. Par uie consé- quence naturelle, elle les classe dans leur ordre de développement historique et aussi dans l'ordre pédago- gique ou elles doivent étre étudiées. - Iconogr. La Seience est ordinairement caractériséo par une femme qui a auprès d'elle une sphére, un compas, une regle et des livres.Quelquefois, les Sciences sont tigurées par des en- fants ou des génies qui tiennent les in- struments et les attributs par les- quels on a coutume de les tà fonctionner, le ruban ne puisse se plier dans sa Les scies circulaires sont à mouvement continu. Elles servent inditféremment à couper les bois, ceux-ci étant, dans les forges, portés au rouge. - Chir. Pour la section rurgien utilise différents modėles de a est formée d'une lame den- telée tendue par un chas- sis. Avec certaines de ces scies, on peut chantourner. La scie droite est une sorte de large couteau, dont le tranchant est remplacé par des dentelures. La scie cir- culaire, ancienne scie à mo- lette, transformée et per- fectionnée aujourd'hui, est mue le plus souvent par l'électricité. La seie à chaine, ou ostéotome, de chaine de montre, dont les paillons sont armés de dents sur un de leurs bords. On peut engager cette chaine-scie sous un os pro- fond dans les espaces les plus étroits. Il en est de même du seie-fil, sorte de fil d'acier trempé très dur, sur lui-même et ca- pable petit diamètre. La couronne du trépan est également 2. A lame tournante; 3. A chaine. une variété de scie. Au- jourd'hui, on ne se sert plus de la scie que pour section- ner les os longs dans leur axe. Pour ouvrir les cavités osseuses, on emploie de préférence soit les fraises, soit la gouge et le maillet avec les cisailles emporte-pièce. SCIE (si) n. f. Icthyol. Genre de poissons plagiostomes, type de la famille des pristidés, répandus surtout dans les mers chaudes. - Entom. Mouche à scie, Nom vulgaire des insectes hyménoptères du groupe des tenthrèdes. - ENCYCL. Zool. Les scies (pristis) ou poissons-scies font le passage entre les squales et les raies; elles sont ovo- vivipares; leur corps allongé, fusiforme, a ses nageoires pectorales nettement séparées de la tête; celle-ci, assez plate, se continue en une longue lame droite portant sur ses bords des dents implantées dans des alvéoles. Ces poissons, gris ou brunatres avec le ventre plus clair, car- nassiers, atteignent jusqu'à 5 mètres de long. La scie fer et l'acier, la résection des os, le chi- La seie ordinaire les faits par la décou- musée de Madrid, dont un élève de Rubens a peint les figures et J. Breu- ghel les accessoi- res, les Seiences et les Arts sont re- présentés par des femmes et des en- fants groupés dans une galerie. Une tigure de la Science, peinte par Panl Véronèse et qui décorait autrefois le pa- fais Barberini, à Venise, appartient aujourd'hui au musée de Lille. Des statues de la Science ont été exécutées par A. Des- beufs (marbre, pour la bibliothèque du Luxembourg. Elias Robert (pierre, pour la décoration e villon Colbert, au Louvre). J. Maillet (pierre, pour la décoration extérieure du nouveau Louvre). La Seience, d'après P. Véronese. une sorte les Gassendi, avec i extérieure du pa- Science du bonhomme Richard (LA) ou A Lnanach du bonhomme Richard, ouvrage de Franklin (1732). L'au- teur met en scène le bonhomme Richard, qui donne à ses voisins des conseils pour la conduite dans toutes les cir- constances de la vie. De treize principes découlent les vertus nécessaires à un Américain. Ce sont la tempérance, le silence, l'ordre, la résolution, la frugalité, l'activité, la sincérité, la justice, la modération, la propreté, la tran- quillité d'àme, la chasteté, l'humilité. L'ouvrage fut traduit dans toutes les langues, et les maximes, simples, concises, pleines d'un savoureux bon sens, sont devenues souvent des proverbes immortels. Science nouvelle sur la nature des nations (PRINCIPES D'UNE), par Vico (1725). Ce livre eut plusieurs éditions et subit, en 1730 et 1741, divers remaniements, qui cependant ne changèrent pas le fond, de sorte que la Seronda Scienza nuova est d'ordinaire considéréo comme simplement plus systématique et plus documentée que la première. Michelei la publia en 1835, en la faisant précé- der d'une magistrale aux yeux de Vico. l'euvre La civilisation n'est pas dont T'action serait imprévisible; elle est un effet de la nature humaine, favorisée dans ses tendances sociales par la Providence. Il y a identite foncière d pement de l'esprit humain et de la loi d'évolution sociale. Il y a donc dans la société, comme dans l'individu, une naissance, une maturité et un déclin ; de plus, les mémes causes psychologiques ramènent les mêmes effets so- ciaux. Tel est le fondement de la fameuse théorie des ricorsi ou du perpétuel retour de la civilisation humaino à un point de départ analogue à celui d'une civilisation antérieuro. Scies : 1. Droite; évident que lors ietement les lois de leur objet. II est rient les organismes quand varient leurs conditions d'exis- tence, elle ne peut prétendre mesurer ces variations cor- rélatives. Mais il n'en est pas moins vrai que toutes sont orientées vers l'établissement de lois détinies comme il vient d'être dit. On peut done déclarer que la science, en général, se distingue de la connaissance vulgaire en ce qu'elle tend à découvrir des rapports nécessaires et quantitatifs entre les faits observables. 2. Fonction de la science. En découvrant les lois de la nature, la science accomplit une double fonction. 1D'a- bord une fonction théorique. Elle explique les choses, elle fait comprendre, suivant la parole de Leibniz, pourquoi les choses sont ainsi plutôt que de toute autre façon . Elle affranchit l'esprit de l'imprévu et de linintelligible. Et c'est parce qu'elle est l'explication des choses qu'elle a, suivant la pensée d'Aristote, sa fin en elle-même. Mais la science a aussi une fonction pratique, qui fait d'elle l'instrument le plus précieux de la satisfaction de nos besoins. Suivant la parole de Bacon, en effet, on ne commande à la nature qu'en lui obéissant , c'est- a-dire que, pour agir sur un fait, pour le produire ou pour le supprimer, il faut produire ou supprimer les faits aux- quels il est lié par des lois. Les lois que la science dé- couvre sont donc autant de leviers que la science met en nos mains pour soulever les choses. Elle est le prin- eipe de tous nos arts pratiques (mécanique, chimie, mé- decine, chirurgie, politique). 3° Classification des sciences. C'est par abstraction qu'on parle de la science eh la concevant comme un tout dont les parties s'enchainent avec continuité. Tel a bien été l'idéal des grands savants, jusqu'à Descartes et Leibniz. Mais, en fait, il existe plusieurs sciences qui diffèrent par leur objet, leur méthode. A mesure qu'elles se sont déve- loppées et multipliées, le besoin s'est fait sentir de les unir dans une classification. Parmi les classifications qui ont été présentées, les unes n'ont guère aujourd'hui qu'un intérêt historique. Ainsi, Aristole admet une science fondamentale, la philo- sophie première, qui a pour objet l'essence des choses et leur principe. A cette philosophie première sont subor- données trois autres sciences : la théorétique, qui com- prend les mathématiques, la physique, l'histoire naturelle; la pratique, c'est-à-dire la morale, T'économie domestique la biologie recherche comment va- de grands hommes, do génies (pristis antiquorum), de l'Atlantique tropical, de la loi de dérelop- apparalt parfois sur les côtes de France; la scie pectinée www.www Science (L'AVENIR DE LA [Pensées de 1848]), par Ernest Renan (Paris, 1890). Ce livre, publié en 1890, a été éert par l'auteur à la tin de l'année 1848 et au commencement de l'année 18 19. Il contient la Sele. en une harmonio (pristis pectinatus), vivelle de Rondelet, so trouve dans la Méditerranée. SCIEMMENT (si-a-man) adv. En sachant ce que l'on fait, en connaissant la nature ou les conséquences de son acte : Tromper SCIEMMENT. SCIENCE (si-anss-du lat, seientia; de scire, savoir) n. f. Connaissance exacte et raisonnée de certaines choses déterminées de connaissances résultant de letnule de connaissances chaque jour des merveilles. coordonnées relatives à un objet déterminé : Les SCIENCES mathematiques, physiques, naturelles. - Loc. div. Science infuse, Celle que l'on possède par les forces de sa propre nature ou par l'inspiration de Dieu, sans l'avoir acquise par l'étude ou l'expérience : Etudions, personne n'a la SCIENCE INFUSE. Seience amusante, En- semble de faits scientifiques propres a Pavoir incomplet, ou à charmer les sens. superficiel. De seience certaine, Sur des informations cer- taines, assurées. I Avoir plus d'heur que de science, Réus- sir par l'effet du hasard plutột que par son habileté. -Chancell. De nostre certaine science et de nostre pleine puissance et auctorité royale, Variante des clauses rinales employées dans les lettres patentes des Valois. -Hist. relig. Arbre de la science du bien et du mal. Arbre que Dieu, suivant la Bible (Gen., III), avait placé dans le paradis terrestre, avec défense à nos premiers parents de toucher à ses fruits. - Mar. Ligne de science, Ligne qui marque la limite du doublage d'une carène. - Théol. Science moyenne, Science par laquelle Dien connait les etfets et les conséquences qui doivent résulter géologio, l'histoire naturelle. Les sciences concrètes dé- supérieure, la science, la poésie et la morale forment, se- lon lui, la vraie et complète religion naturelle, qui sera la religion de l'avenir. Savoir est le premier mot du symbolo de cette religion ; car, de tous les actes de l'homme, c'es: le plus désintéressé et, de plus, une règle de vie dépend de la solution de l'énigme universelle. La morale est, avant tout, une esthétique de la vie. La philologie peut seulemens faire comprendre l'humanité. L'euvre qui s'impose est une histoire critique des origines du christianisme. La souve- raineté de la raison est supérieure à celle des majorites. La liberté n'est rien sans une éducation préalable des foules. L'Etat ne doit être ni une institution de police, comme l'entendent les économistes, ni un bureau de bien- faisance, comme le veulent les sociétés, mais un instrument de progrès. Le gouvernement devrait être le partage des hommes compétents, c'est-a-dire d'une sorte d'académio des sciences morales et politiques. La SCIENCE du monde. In Absolum. Ensemble e: La SCIENCE enfante facultés intelleetuelles de peuvent se réduire à trois : mémoire, imagination Bacon, jugeant et raison, diviso les connaissances humaines en trois parties correspondantes : l'histoire (histoire civile et his- toire naturelle): la podsie (narrative et dramatique); la philosophie, qui étudie Dieu, la nature et l'homme. C'est au xix siècle seulement qu'on a vu naltro des classifications ayant une valeur theorique et qui soient fondées sur les rapports entre les objets des sciences. La plus complète et la plus commode est celle d'Ampère, qui comprend cent vingi-huit sciences; mais la plus satisfai- à piquer la curiosité Sciences (ESSAI SUR LA PHILOSOPHIE DES), par Am- père. V. PHILOSOPHIE. Sciences politiques (kcoLE LIBRE DES). V. ÉCOLE L- BRE DES SCIENCES POLITIQUES. SCIENCÉ, ÉE (si-an-se) adj. Pop. Instruit, savant. SCIENDUM (si-in-dom' - mot lat., e de philosophie positive. Comte dis- tingue d'abord les sciences abatraites et les sciences con- étudient les faits élémentaires dans de base au des rois de France, fixant les gages et les tarifs des secrétaires e: des notaires royaux. SCIÈNE (ai) n. f. Genre de poissons acanthoptères, tyre de la famille des acidnidis, comprenant vingt-cinq espèces, répandues surtout dans l'océan Atlantique. crètes. Les premieres s nossibles : exemple, la physi- toutes leurs onb et la chimie. Les secondes étudient seulement les combinaisons qui so trouvent dans la nature : ainsi, la