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Page:Nuitter, Tréfeu - Jeanne qui pleure et Jean qui rit.pdf/17

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JEANNE.
––––––––––Cassés aussi !
LES CABOCHONS.
––––––––––Ah ! ben merci !…
CABOCHON.
––––––Ous qu’est la table et la vaisselle.
JEANNE.
––––––––––Cassés itou.
LES CABOCHONS.
––––––––––Ah ! pour le coup !
CABOCHON.
––––––Et puis la meule où donc est-elle ?
JEANNE.
––––––––––Cassée en deux.
LES CABOCHONS.
––––––––––Ah ! l’ petit gueux !
CABOCHON.
––––––––––Quoi ! tout cassé !
JEANNE.
––––––––––Oui ! ça m’amuse !
––––––––––Je n’suis content
––––––––––Qu’en tout cassant,
––––––C’est l’ bon moyen pour que rien n’s’use.
––––––––––Ah ! qu’c’est charmant !
––––––––––Qu’ c’est amusant.
CABOCHON.
––––––––––Quel garnement !
–––––––Ça n’l’attriste aucunement.
–––––––T’y mets donc d’ l’acharnement ?
––––––––––Quel garnement !
JEANNE.
––––––––––J’en ris vraiment
––––––––––Quel amus’ment.
CABOCHON.
––––––––––Les bancs !
JEANNE.
––––––––––Les bancs ! Cassés !
CABOCHON.
––––––––––Les freins ?
JEANNE.
––––––––––Les freins ? Cassés !