Aller au contenu

Page:Nuitter et Tréfeu, Boule-de-Neige.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE CAPORAL.

Je l’avais bien dit !

CHANT

Cris au dehors.

––Hurrah !…
LE CAPORAL.
––Hurrah !… Entendez-vous ?
GRÉGORINE.
––Hurrah !… Entendez-vous ? Mais qui est-ce encore ?
SCHAMYL.
––Le nouvel hospodar que tout le peuple honore !

Nouveaux cris.

––––––––––––Hurrah !
LE CAPORAL, aux marchandes.
–––––––Voyez si j’avais raison.
–––––––Voilà quel est mon système :
–––––––Le coupable à l’hameçon
–––––––Vient se prendre de lui-même.

Scène XV

Les Mêmes, BALABRELOCK, KASNOISEFF, Les Dignitaires, Cortége de l’Hospodar, les trompettes devant, LE PEUPLE, entrant par la droite.
CHŒUR.
––––––Honneur au nouvel hospodar !
––––––Le peuple s’attèle à son char !
––––––Pour tout monarque c’est de même,
––––––Moins on le connaît, plus on l’aime !
––––––––––Et le nouveau
––––––––––Toujours est beau !

Le cortège de l’ours blanc s’avance, précédé des fonctionnaires qui marchent en tremblant et en tournant à chaque instant la tête du côté du nouveau maître.

LES DIGNITAIRES.
–––––––Je tremble, tremble de crainte !
–––––––Il vient là derrière nous !