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Page:Nuitter et Tréfeu - La Princesse de Trébizonde, 1870.djvu/41

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ENSEMBLE.
–––––––Le temps où toujours en fête,
–––––––––––Nous chantions.
REPRISE DE L’ENSEMBLE.
–––––––Tourne, tourne en rapide tourbillon.
–––––––Tourne, tourne comme un léger papillon.
CABRIOLO.

Oh ! j’avais besoin de ça !…

RÉGINA.

Ca fait du bien de se dégourdir !…

Ils se remettent à table.

CABRIOLO.

Trémolini ! comment fait un baron quand il veut prendre du café ?

TRÉMOLINI.

Il le demande.

On entends une fanfare au dehors.

PAOLA.

Quelles sont ces fanfares ?

CABRIOLO.

Quelque hallali qu’on sonne !

PAOLA.

Vous dites ?

CABRIOLO.

J’ai dit quelque hallali qu’on sonne (On entend un bruit de verre cassé.) Ah ça ! quel est ce vacarme ?

TRÉMOLINI.

Un chasseur a escaladé la haie !

PAOLA.

Notre haie !…

TRÉMOLINI, regardant au fond.

Le voilà qui trépigne au milieu des cloches à melon !


Scène III

Les Mêmes, RAPHAEL.
RAPHAEL, costume de veneur. Cor de chasse en bandoulière. — À lui-même, avec émotion à part.

C’est elle ! je ne m’étais pas trompé ! Mais n’ayons pas l’air !