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Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/126

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LA VILLE ENCHANTÉE

à la hauteur de la position que vous occupez et de donner le bon exemple. C’est moi qui vous le demande, conduisez nos voisins à la Clairière. »

Ma mère est âgée et faible, mais c’est une femme d’un grand cœur : « J’irai, mon fils, dit-elle, et que Dieu te bénisse. Et puis, ne crains aucun mal, car, si ce que j’entends dire autour de moi est vrai, ton pauvre père lui-même vient de rentrer à Semur. »

Alors se produisit un de ces événements que les calculs les plus assurés de notre sagesse ne peuvent prévoir.

Les paroles de ma mère eurent pour effet de rompre les digues, de livrer passage aux flots impatients. Ma femme s’approcha de moi, la figure illuminée de ce rayon d’extase que j’avais remarqué tantôt : « C’était