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Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/129

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LA VILLE ENCHANTÉE

pas à trouver un sens à ces voix encore plus confuses qu’éclatantes, mais plusieurs parurent comprendre. En tout cas, plus d’agitation, plus de larmes. Bien des visages rayonnaient de cette lumière que j’avais déjà remarquée chez Agnès. Vous imaginez notre stupeur et notre embarras à nous qui n’avions pas reçu ce message. Plusieurs autour de moi se mettaient à genoux. Il y eut quelques secondes de silence, puis les femmes, toujours tournées vers le mur, répondirent d’une voix toute naturelle, comme si elles avaient vraiment parlé à quelqu’un : « Oui, ma chérie ! oui, mon ange ! » Alors elles se relevèrent, appelant leurs enfants autour d’elles pour se préparer au départ.

Comme je le lui avais commandé tantôt, ma femme prenait la tête du convoi. Après