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Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/165

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LA VILLE ENCHANTÉE

plutôt que de te perdre, je consentirais à vivre ici pour toujours. Je les défierais jusqu’au dernier ! »

Elle mit sa main sur mes lèvres.

« C’est entendu, me dit-elle, je ne te parlerai plus de cela ; mais les défier, pourquoi ? Sont-ils venus sans raison ? Semur n’avait-il pas besoin d’un avertissement céleste ? Ils sont venus pour convertir notre ville, toi, mon ami, et les autres. Que je veille ou que je dorme, cette conviction me poursuit. Et alors il m’a semblé que tout irait bien de nouveau, si seulement je pouvais aller à eux et leur dire : « Ô mes pères, ô mes frères, tout ce que vous voudrez de nous, nous l’accepterons docilement. » Car ils ne me font pas peur, mon ami. Ils nous aiment, comment veux-tu qu’ils nous fassent du mal. Et puis, et puis, — non, ne te