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Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/308

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LA VILLE ENCHANTÉE

concitoyens, j’en détachai quelques-uns à la porte des principaux cabarets, leur enjoignant d’empêcher tout rassemblement séditieux. D’autres furent chargés de faire en patrouille le tour de la ville pour veiller à la même fin. Je supputais avec impatience le moment où les femmes nous reviendraient enfin. Une fois là, je savais bien que tout rentrerait dans l’ordre. Mais il leur fallait bien au moins quatre heures, et c’était long. Quelle ne fut donc pas ma joie d’entendre soudain sur la route un bruit de roues qui se dirigeait vers la ville ! Je montai au haut de la tour Saint-Lambert d’où je distinguai Bientôt la plus extraordinaire des processions. Voitures à bras, lourdes charrettes, tout ce qu’on avait pu trouver de véhicules, soit à la Clairière, soit aux environs, nous arrivait au galop. Puis ce fut une délicieuse