Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/131

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 109 —

auxiliaire utile en suivant un autre parti, sentait bien qu’il lui était impossible de résister. Dans ces circonstances difficiles, les rapports qu’il entretint avec Djaswant Rao Holkar furent amicaux, mais non encourageans, et ce chef, déçu dans ses espérances de déterminer les Sikhs à des hostilités contre les Anglais, céda aux difficultés qui l’accablaient et conclut un traité avec lord Lake, le 24 décembre 1805. Des témoignages d’amitié furent échangés entre le général anglais et Randjit Singh ; et dans le cours de janvier 1806, les deux armées qui avaient causé tant d’alarmes dans le Penjab rentrèrent dans l’Hindoustan, laissant les chefs sikhs célébrer le Houli en toute liberté, et avec des réjouissances proportionnées aux craintes qu’ils avaient éprouvées. Les excès auxquels Randjit Singh se livra à cette fête lui causèrent une maladie qui le retint dans l’inactivité pendant quatre mois. Cependant à la fin de la saison des pluies, il reprit la campagne et exécuta quelques desseins qui ont eu une influence matérielle sur sa destinée et sa fortune.

Les radjas de Patiala et de Naba étaient en