Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/142

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 120 —

les deux rives du Satledj, dans la vallée d’Anandpour Makawal, et acquit à son maître tout ce qui ayait d’abord été possédé par Tarab Singh on Bhagaïl Singh.

L’étendue de ces occupations permanentes et de ces usurpations de Randjit Singh au sud et à l’est du Satledj, excitèrent les alarmes des chefs sikhs établis entre ce fleuve et la Jumna. Dans une conférence qu’ils eurent à ce sujet, il fut résolu par eux d’envoyer à Delhi une ambassade composée du radja Bhag Singh de Djhind, Bhaï Dal Singh de Keïthal, et Tcheïn Singh Dewan de Patiala, chargés de demander que leurs possessions fussent mises sous la protection du gouvernement anglais. La mission se rendit à Delhi auprès de M. Seton, résident, en mars 1808. La réponse qu’ils reçurent, bien qu’elle ne fût pas décisive, était encourageante ; on leur dit qu’on ne souffrirait pas que Rapdjit Singh étendit ses usurpations du côté de l’est à leur préjudice. Mais on n’eut pas plutôt donné à Lahor connaissance de cette mission, que Randjit Singh, sérieusement inquiet, envoya des agens aux trois chefs pour