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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/164

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à former des bataillons réguliers sur le modèle anglais, prenant à sa solde, dans ce dessein, des Pourbis ; c’est-à-dire des naturels des provinces gangétiques et des Sikhs venus de la rive orientale du Satledj. Il forma alors des corps de trois ou quatre cents hommes, et séduisit quelques déserteurs anglais qu’il employa à les dresser, et qu’il mit à leur tête avec une paye très élevée. Son artillerie forma aussi un corps séparé sous les ordres d’un darogha, ou surintendant. La cavalerie, dont il se réserva le commandement, fut divisée en deux classes, l’une appelée Ghor Char Sawars et l’autre Ghor Char Khas. La première classe est payée en argent et la seconde en djagirs ; toutes deux sont montées sur des chevaux qui appartiennent à l’État.

Djodh Singh de Vizirabad mourut vers la fin de 1809, aussi dès les premiers jours de la nouvelle année, Randjit Singh arriva pour appuyer par la force les droits qu’il prétendait avoir sur ses possessions territoriales. Une forte somme d’argent fut oflerte par Gandha Singh, fils du chef décédé, pour prix de sa confirma-