Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/183

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 161 —

méritait d’être vu à Lahor, il le pressa de prolonger son séjour pour assister aux fêtes du Houli qui allaient être célébréés en mars. Le colonel déclina cet honneur pour lui-mème ; mais les chefs sikhs qui étaient venus avec lui acceptèrent avec joie une invitation semblable : et le bheï de Keïthal obtint du souverain de Lahor pendant les orgies qui accompagnèrent les fêtes la concession de Goudjarawal sur la rive protégée du Satledj. La confiance entière témoignée dans cette circonstance par Randjit Singh au colonel Ochterlony contrasta avec la soupçonneuse défiance qui avait présidé à la réception de M. Metcalfe. Randjit Singh montra ses troupes au colonel et particulièrement les nouveaux bataillons qu’il formait ; il alla même jusqu’à lui faire voir les fortifications de Lahor, les nouveaux ouvrages qu’il élevait pour les améliorer et joindre la Djama Masdjid à son palais. Son prudent ministre Mokham Tchand et le serdar Gandha Singh blâmèrent, dit-on, de telles communications faites à l’agent officiel d’une nation qui pourrait peut-être un jour en profiter contre lui. Mais Randjit observa avec