Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/214

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 192 —

de jours après, il fut envoyé dans un palanquin pour être présent à la saisie de toutes ses propriétés et en rendre compte à ceux qui furent chargés de les mettre sous le séquestre. Il refusa un djagir de peu d’importance qui lui fut offert, et après avoit fait d’inutiles tentatives pour recouvrer sa forteresse et sa principauté par la force, il se réfugia sur le territoire anglais. On fit un second exemple sur le radja de Djaswoul, Ahmed Singh, pour une faute pareille. Mais celui-ci, après la perte de ses possessions, accepta le djagir qu’on lui offrit.

Après avoir exécuté ces mesures dans les montagnes, Randjit Singh s’étant baigné à Taran Taran, s’avança avec son armée du côté de Moultan et de Bahawalpour. Là, de vertes moissons et de nombreux troupeaux offraient des ressources pour forcer au paiement des contributions, et causer à l’ennemi d’irréparables dommages, Les Sikhs descendirent l’Indus jusqu’aux limites du Sindh et le chef de Bakhar et Liah, Mohammed Khan, de la famille expulsée par les émirs qui règnent encore dans le pays, étant mort, une demande de tribut fut