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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/256

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taks, étant mort, ses possessions furent mises sous le séquestre. Le 14 mars, l’armée entra à Akora, où elle fut rejointe par le fugitif Djeï Singh Atariwala, qui voulait maintenant faire sa paix et rentrer en faveur. Son pardon lui fut accordé. On apprit bientôt que Mohammed Zaman Khan, neveu de Azim Khan, avec Sadiq Khan, fils du chef khatak décédé, et Firoz Khan étaient venus prendre position près du camp à Noushahar avec 4,000 hommes et avaient déja enlevé quelques partis de fourrageurs. Randjit Singh ordonna à son armée, aussitôt qu’il eut appris cette nouvelle, de se ranger en bataille pour marcher en avant et attaquer les Musulmans. Le combat commenca par une charge furieuse conduite par Phoula Singh Akali, Sikh déterminé, habitué à commencer ainsi toutes les actions, suivi seulement de quelques cavaliers aussi impétueux que lui. Les Musulmans étaient animés aussi par la foi religieuse et ils s’élancèrent à la rencontre des Sikhs fanatiques avec une rage égale ; ces derniers furent défaits et perdirent leur chef. Randjit Singh envoya des troupes fraîches, mais les