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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/284

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tardait encore à faire connaître sa résolution. Enfin une lettre vigoureuse du colonel Pottinger convainquit les chefs, et en particulier Mir Mourad Ali, le souverain du pays, que le passage pour les chevaux et les autres présens destinés à Lahor ne pouvait se refuser sans inconvenance. La permission demandée fut donc accordée et le lieutenant Burnes repartit le 10 mars et entra dans la branche nommée Rachel par Kourachi Bender, le chenal du fleuve qui avance le plus vers l’ouest. Des difficultés furent encore faites et des délais apportés, ce qui détermina le lieutenant Burnes à se rendre par terre à Haïderabad, dans l’espérance qu’il lèverait enfin ces obstacles en traitant personnellement avec le conseil ; mais il n’avança pas plus loin que Tatta, où, après beaucoup de discussions, il reçut enfin la permission de passer par la route de l’Indus. On lui fournit alors des bateaux du pays, tous les secours lui furent offerts pour rendre son voyage à Haïderabad plus facile ; on ne voulait rien négliger de tout ce qui pouvait lui faire oublier le traitement peu hospitalier dont il avait eu d’abord à se plaindre. À la ca-