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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/287

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des rochers ou par les accidens du terrain. Pendant le mois de mai la navigation est arrêtée sur le Gange par des vents de l’ouest violens, ou par le manque d’eau ; à cette époque aucune difficulté de ce genre n’intercepte le passage sur l’Indus. Le chef de Bahawalpour était déja en relation politique avec Randjit Singh et le gouvernement anglais, aussi le lieutenant Burnes était sûr d’en recevoir toute espèce de services. Le 30 mai la petite flotte toucha Mittankot et, s’embarquant sur d’autres bateaux préparés par le chef de Daoudpoutra (Bihawal Khan), entra dans le Tchenab, ou, comme on dit quelquefois, le Penjnab, faisant allusion à la réunion de tous les cours d’eaux du Penjab qui sont affluens de ce fleuve. Un peu plus bas que Moultan, l’escorte envoyée par Randjit Singh, pour recevoir et accompagner le présent royal[1], rencontra le lieu-

  1. Il est singulier que dans toutes les instructions données par sir John Malcolm au lieutenant-colonel Pottinger et au lieutenant Burnes, il n’ait jamais mentionné ni rien dit qui pût faire comprendre à ces officiers que les chevaux étaient un présent du roi d’Angleterre. Ils le dé-