Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/302

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 280 —

riche où beaucoup de trésors étaient accumulés depuis l’invasion de l’Hindoustan par Nadir Shah et qu’on n’y rencontrerait ni armée régulière, ni d’autres soldats que la population qu’en serait obligé d’arracher à ses foyers pourbrésister à une armée envahissante. Alors il fit allusion aux refus que le lieutenant Burnes avait eus à essuyer de la part des émirs et à leur caractère général d’orgueil et de hauteur. Il paraissait évident que le maha-radja avait appris ou au moins soupçonné que le gouvernement britannique avait quelques projets sur le Sindh, et même que rien ne lui serait plus agréable que d’être invité à coopérer à une attaque sur cet état. Néanmoins, malgré ce désir évident de s’allier dans de pareils desseins, il ne fut pas jugé convenable de faire dès-lors aucune communication au souverain de Lahor ; car on pouvait craindre qu’une fois informé des intentions du gouvernement anglais, il ne pût, tout en manifestant extérieurement le désir de les appuyer, les contrarier par des intrigues et de secrètes manœuvres.

La veille du jour où Son Altesse arriva à