Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/306

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 284 —

sion de son commerce, ce sont les privilèges de ses propres bateaux, navires et marchandises qui semblent avoir été l’objet de ses négociations et de sa sollicitude. Son agent ne devait s’occuper que d’intérêts commerciaux et veiller à ce que les stipulations ne fussent pas violées ; c’était ainsi qu’elle était déja parvenue à conclure un traité de commerce avec le Sindh, lequel traité, peu de temps après l’établissement des émirs Talpours, fut annulé par l’expulsion brutale de l’envoyé britannique. La réouverture des négociations relatives à un traité purement commercial, et sans aucun objet politique, paraît avoir été calculée pour faire sentir que le gouvernement anglais n’a en vue que des intérêts mercantiles. Certes, ce n’est pas là le moyen d’élever son caractère, ni d’ajouter en rien à son crédit et à son influence sur les conseils des divers chefs, avec lesquels on parviendra à établir ainsi des relations. Et après tout, la plus forte objection qu’on puisse faire à de tels traités, c’est qu’ils n’empêchent en aucune manière les cours avec lesquelles ils sont conclus d’entamer ou de poursuivre des