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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/315

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respectifs. Il est donc stipulé qu’aussitôt après la saison des pluies, Mir Mourad Ali Khan, ayant donné connaissance de cette circonstance dans les formes convenables, le gouvernement britannique, ceux du Sindh et de Djodhpour devront réunir leurs efforts pour parvenir au but ci-dessus désigné.

Art. 3. — Le gouvernement de l’honorable compagnie des Indes orientales et celui de Kheïrpour, représenté par son chef, Mir Roustam, ont réglé, par un traité conclu entre les deux états, que tout ce qui a été statué à Haïderabad sur l’ouverture de l’Indus est aussi accepté par les deux puissances contractantes. Il est nécessaire cependant que des copies du traité conclu avec Mir Mourad Ali Khan soient envoyées par les gouvernemens britannique et de Haïderabad à Mir Roustam pour sa satisfaction et son instruction. »

Il est bon de faire remarquer ici qu’aucune de ces conventions ne fut définitivement ratifiée que quand on eut déja traité avec le chef de Kheïrpour. La jalousie que ces négociations firent éclater et la crainte que le chef de Kheïr-