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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/352

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village, les zemindars de ce village doivent montrer que ces traces conduisent hors de leurs limites, et permettre que le village soit fouillé ou payer la valeur des animaux dérobés[1].

Les lois de succession à la propriété territoriale sont arbitraires dans les états sikhs ou diversement modifiées selon les usages, les intérêts et les préjugés des familles ; il est donc impossible de ramener ce système anomal à un principe fixe et certain. L’institution de l’héritage est différente pour les Mandjhis et les Malwa Sikhs ou Singhs. Les premiers, ainsi appelés du pays compris entre le Ravi et le Biah, d’où ils s’élancèrent d’abord pour conquérir le Penjab et la province de Sirhind, se furent bientôt, par leur caractère belliqueux, établis définitivement dans cette région. Les radjas de Patiala, Djhind et Naba, et le bhaï de Kheïthal,

  1. Hume parlant des Anglo-Saxons, dit : Si un homme pouvait suivre la trace du bétail qu’on lui avait enlevé jusque dans les propriétés d’un autre, ce dernier était obligé de prouver que ces traces conduisaient hors de sa propriété ou de payer la valeur des animaux dérobés. (Note de l’auteur.)