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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/354

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À la mort d’un Mandjhi Singh, décédé sans enfans du sexe masculin, ses frères ou ses neveux au premier degré ont droit à sa succession conjointement avec sa veuve ou ses veuves. Selon les sastras (si on peut les considérer comme réglant la propriété publique et les domaines des chefs) c’est le titre des veuves qui est le plus valide[1] ; mais les Sikhs, pour éviter de violer ouvertement la loi, ont adopté la coutume appelée karawa ou tchadar-dala qui s’observe dans toutes les familles, excepté dans celles des bhaïs. L’aîné des frères survivans donne à la veuve du défunt une robe blanche et le hith, ou anneau. Elle devient ainsi son épouse.

    différentes mères par un seul homme, égaux en nombre et en rang, le bien doit être divisé entre les mères, conformément au vrihaspari. » S’il y a plusieurs fils égaux en nombre et en rang issus d’un seul homme, mais nés de mères rivales, l’héritage leur sera partagé, conformément à la loi, en répartissant le bien entre leurs mères. (Note de l’auteur.)

  1. Dans le Bengale et dans la plus grande partie des provinces qui observent les sastras, excepté dans le Mithila, la veuve est exclue de l’héritage, elle ne recoit qu’une pension.