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Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/372

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nombre de jours. Chaque temple hindou a son mahant ou chef, au-dessous de lui sont des tchelas ou acolytes qui parcourent la campagne, les villes, les villages, quêtent ou demandent l’aumône qui est la principale ressource de leur supérieur et d’eux-mêmes. D’ailleurs ils partagent libéralement leurs provisions avec les pauvres étrangers ou les voyageurs qui frappent à leur porte et désirent loger et prendre leurs repas dans le Thakour Dwara.

Les Musulmans ont leur pirzadas qui se soutiennent par leurs mourids ou disciples, dont ils reçoivent autant de niaz ou offrandes que ceux-ci peuvent leur en apporter : depuis le déclin des Musulmans et l’élévation des Sikhs, les pirzadas ont eu à souffrir la perte on au moins la diminution de leurs dotations en villages. Ils possèdent cependant encore une partie des terres qui leur furent données par les empereurs de Delhi. Elles dépendent de leurs principaux rozas, cimetières, collèges, mais les rentes qu’ils en retirent et le peu d’importance des offrandes des fidèles ne peuvent plus donner une existence honorable