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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 10.djvu/146

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XXIII
À M.X.
Lyon,4 novembre 1834.

Mon cher ami,

Votre lettre m’a comblé de joie. Cette joie, je ne l’ai point gardée pour moi seul : je l’ai communiquée à, quelques-uns de mes amis qui font partie de notre petite société, et qui se trouvent ici en vacances ; j’ai écrit sur-le-champ aux membres présents à Paris, pour leur annoncer cette bonne nouvelle et pour avoir le rapport que vous me demandez. Mais permettez-moi de vous féliciter, dès à présent, du bien que vous avez commencé et de celui que vous vous préparez à faire. Vous avez trouvé des collègues dignes de vous, vous avez trouvé un guide sage. Le champ est devant vous, la misère y a tracé de larges sillons vous y sèmerez des bienfaits à pleines mains, vous les verrez grandir et fructifier. Dieu et les pauvres vous béniront ; et nous, que vous aurez surpassés, nous serons fiers et joyeux de compter de tels frères. Le vœu