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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 10.djvu/152

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XXIV
À M. VELAY.
Paris, 5 février 1834.

Mon cher Velay,

Je réponds bien tard à ta lettre, mais je te fais observer que je suis encore dans la semaine des visites du jour de l’an et qu’ainsi j’arrive à propos pour te présenter mes souhaits affectueux. Je te souhaite donc d’heureux jours à Metz, des jours qui ne soient pas trop encombrés d’études ennuyeuses, qui ne te semblent pas trop longs, qui te laissent quelques loisirs pour penser à les amis les Parisiens. Pour eux, je t’assure qu’ils ne t’oublient point, et si ton pas militaire ne se fait plus entendre à travers l’escalier de l’hôtel des Écoles, si ta glorieuse épée ne retentit plus sur le carreau de nos chambres, si nous n’avons plus, le dimanche, ta visite accoutumée, tu vis dans nos mémoires, tu interviens dans nos conversations on te cite, on te regrette, on se demande quand