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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/344

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Il est dit que vous ne resterez pas un moment sans être bon pour quelqu’un des miens. En vous en allant, vous faisiez entrer mon frère à la bibtiothèque de l’Académie de médecine, vacante par la nomination de Duremberg à celle Mazarine. En traversant Rome il.faut que vous y trouviez mon beaufrère, qu’il ait l’honneur et le profit de visiter avec vous les musées, de s’instruire à vos entretiens. Je ne saurais vous dire la reconnaissance de cet aimable garçon. Ses lettres nous le montrent bien content de son séjour de Rome, travaillant beaucoup et pressé de faire passer sur la toile plusieurs de vos inspirations. Vous voyez bien que nous ne saurions guère comment nous empêcher de parler de vous, même quand nous ne quitterions pas le coin du feu. Qu’est-ce donc lorsque.par hasard nous sortons du logis ! Si nous allons chez madame Lenormant, il n’y a pas d’autre entrée en conversation. Si je parais à la Faculté des Lettres sans nouvelles de vous, on me maltraite ; Loménic, qui par parenthèse fait un cours très-brillant ; Loménie parle bien, vous le savez ; il parle volontiers, vous ne l’ignorez pas, mais il ne parle jamais mieux que s’il s’agit de vous. On n’a jamais vu un absent moins oublié. Venez donc vous en assurer vous-même ;. venez, vous trouverez de nouveaux amis avec les anciens Je veux parler des Bardes de M. de la Villemarqué qui viennent de paraître et qui vous charmeront. M. Thierry en est transporté.