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Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/41

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LETTRES DE FRÉDÉRIC OZANAM

laquelle Mgr l’archevêque y a répondu[1]. Je l’adresse en même temps a nos amis, pour me servir de justification contre une attaque violente de l’Univers. Je veux parler d’un article publié le jour de l’Ascension, intitulé de la Modération et du Zèle, où j’étais désigné comme un déserteur de la lutte catholique. C’était la réponse de ce journal à mon discours, dans lequel aucune expression ne s’adressait à lui. On m’en a fait des excuses ; mais j’ai dû craindre que mes amis de Lyon ne s’inquiétassent à mon sujet, et voilà pourquoi je vous fais passer les pièces de l’affaire.

Vous y verrez que le Cercle catholique, institution dont vous avez peut-être entendu parler et qui réunit un grand nombre de personnes respectables, m’avait engagé à prendre la parole dans une séance solennelle présidée par Mgr Affre. En acceptant cet honneur, j’avais consulté d’avance, sur le sujet de mon discours, Sa Grandeur, qui insista vivement pour que je traitasse ces questions sur lesquelles il paraissait bien aise d’avoir à s’expliquer publiquement. L’opinion de la plus grande partie du clergé de Paris désapprouve les emportements et les violences par lesquelles les pamphlets et les journaux compromettent la cause de l’Eglise. Aussi toute l’assemblée adhéra-t-elle à mes paroles, et celles que Monsei-

  1. Œuvres complètes d’Ozanam, t. VII, p. 158.