Aller au contenu

Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 7.djvu/519

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

royaume prenne de nouvelles forces ; que la honte qui pèse sur cette génération soit effacée, et qu’il se fasse en’nos jours une grande paix. Je vous écris ceci, mon seigneur, et je me tairai encore pour attendre l’effet de mes paroles. Plaise à Dieu qu’il me vienne des messagers, et qu’ils me disent Votre fils le roi était mort et il est ressuscité; il était perdu et il est retrouvé ! Que si vous ne m’écoutez point, moi, qui chaque jour prie pour vous devant la majesté du Christ, avec une grande abondance de gémissements et de larmes, je crierai contre vous et le Christ viendra avec la verge. Alors il jugera sévèrement les justices d’ici-bas ; car il sait, quand il veut, enlever aux princes l’esprit de vie, et il est terrible dans ses vengeances contre les rois de la terre. »

Aux évêques ses suffrageants.

« Mes frères, longtemps j’ai gardé le silence, espérant qu’avec l’inspiration de Dieu vous reprendriez courage, vous qui êtes retournés en arrière au jour du combat, que du moins quelqu’un d’entre vous se lèverait et ferait quelque démonstration généreuse contre les ennemis du Ciel. « J’ai attendu, personne ne s’est levé je me suis tu, personne n’a parlé. Désormais tout le poids de la querelle retombe sur moi. Si j’ai offensé