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Page:Pérochon - Les Hommes frénétiques, 1925.djvu/128

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LES HOMMES FRÉNÉTIQUES

acceptaient d’un cœur léger les pires éventualités.

En Afrique du Sud, la tranquillité ne régnait pas davantage. L’agitation méridienne, loin de s’apaiser, gagnait du terrain. De grands agriculteurs, qui avaient émigré en Europe orientale, menaient la lutte de loin, avec adresse et ténacité. Un coup d’État ne semblait pas impossible. Endémios et ses créatures ne se sentaient plus en sécurité. Grands joueurs, l’idée leur venait d’aiguiller vers l’étranger les haines diverses et de tenter la chance suprême.

Les événements s’enchaînèrent inexorablement.