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Page:Pallegoix - Description du royaume Thai ou Siam, 1854, tome 1.djvu/360

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zarres auxquels il est difficile d’ajouter foi. Aussi arrive-t-il que ces prétendus astronomes ou plutôt astrologues se trompent très-souvent dans leurs prédictions, ce qui leur attire de temps en temps des volées de coups de rotin, qui ne les rendent ni plus savants ni plus prudents.

MATHÉMATIQUES.

Les mathématiques sont aussi très-peu cultivées à Siam ; il y a cependant quelques bons livres de mathématiques qui enseignent l’arithmétique et l’art de résoudre, au moyen de calculs ingénieux, les problèmes les plus difficiles. Les secrétaires des mandarins et des ministres sont à peu près les seuls qui sont un peu versés dans cette science. À l’aide de l’abaque chinois, les négociants et leurs commis sont à même de faire, en quelques minutes, les calculs les plus compliqués.

HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE.

Les Thai n’ont point de cartes géographiques, même de leur propre royaume ; ils se contentent d’écrire, à la suite les uns des autres, les noms des