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Page:Parigot - Alexandre Dumas père, 1902.djvu/125

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LES COMÉDIES.

ture par sentir toute leur passion, comme l’un d’eux avait senti à la Bastille les exigences de l’estomac. Foin de la sévère Maintenon et foin de l’austère des Ursins ! Ces roués, une petite de Mauclair les apprivoise, après quelques incidents spirituels et quelques scènes pathétiques. Louise est de la famille des grands premiers rôles, « bonne au conseil et à l’exécution », le sourire aux lèvres ; Charlotte de Mérian, plus froide en apparence, n’est pas moins sensible. Adèle ne l’eût point désavouée ; une Dorval l’eût comprise. Et, pour le trancher net, les comédies de Dumas, avec tout l’esprit dont elles foisonnent, ne sont encore que passion et imagination : drames mitigés ou romans en puissance. C’est affaire de dosage.